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Portrait du mois - mai 2023
2023-05-16 11:39:21Marie-Eve Damar est Docteure en Langues et Lettres et chargée de cours au sein de la Faculté de Lettres, Traduction et Communication de l’Université Libre de Bruxelles. Elle est également responsable académique des stages didactiques en langues modernes et en français langue étrangère. Voici son interview :
■ Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre fonction au sein de l’Université Libre de Bruxelles ?
Marie-Eve : « Je m’appelle Marie-Eve Damar, je suis Docteure en Langues et Lettres et chargée de cours à l’ULB, que je fréquente depuis 1995. J’enseigne des contenus relatifs à la communication écrite, à la linguistique appliquée et à la didactique des langues, dans les trois départements de la Faculté de Lettres, Traduction, Communication. Je suis aussi responsable académique des stages didactiques en langues modernes et en français langue étrangère. »
■ Comment et depuis quand connaissez-vous l’asbl Schola ULB ?
Marie-Eve : « Je connaissais Schola ULB depuis quelques années en tant que projet au sein de l’ULB mais je ne me souviens sincèrement pas de la première fois que j’en ai entendu parler. »
■ Selon vous, en quoi le Programme Tutorat est un projet porteur d’impact et de sens ?
Marie-Eve : « Selon moi, tout ce qui peut participer à l’engagement des acteurs de l’ULB dans la société constitue une plus-value. Le concept de service à la communauté au sens large me semble intéressant et porteur. J’aime l’idée que les étudiants s’investissent dans des projets entrainant des répercussions sociales profitables et j’aime aussi l’idée d’une université impliquée dans la vie de la cité. »
■ Depuis quelques années, vous proposez aux étudiants de votre faculté de réaliser leur stage via l’expérience de tuteur.trice au sein de Schola ULB, en quoi trouvez-vous que cela est une belle opportunité sur le terrain ?
Marie-Eve : « Les lieux de stages pour les futur.e.s enseignant.e.s sont actuellement très diversifiés : les étudiant.e.s ont l’occasion de faire des stages d’enseignement des langues dans différents types d’établissements et à différents publics. Cette offre étendue permet aux étudiants d’apprivoiser la richesse du métier d’enseignant de langue, la pluralité des profils d’apprenants et celle des contextes d’enseignement/apprentissage.
Le Programme Tutorat offre un support pédagogique d’un autre genre, qui me semble complémentaire à ce que les stagiaires peuvent vivre par ailleurs, incluant notamment une autre relation aux apprenants et à la transmission des savoirs.
L’idée que l’engagement dans des projets citoyens soit d’une certaine manière crédité dans le cursus académique me séduit également. »
■ Que diriez-vous à une autre faculté qui hésiterait à collaborer avec l’asbl Schola ULB ?
Marie-Eve : « De tenter l’aventure, que dire d’autre? C’est audacieux de faire pencher la balance du côté de l’action! »
■ Le 20 avril dernier, lors de la Fête de l’Engagement organisée par ULB Engagée, vous avez remis les Certificats d’Engagement Citoyen à plusieurs étudiants (dont une qui a réalisé son stage « CECi » au sein de Schola ULB), en quoi trouvez-vous que ce type de reconnaissance importante pour les étudiants ?
Marie-Eve : « L’université participe à la formation des (jeunes) adultes, elle a donc une responsabilité dans le monde dans lequel nous évoluons et participe à la construction du monde de demain. Si l’engagement et la solidarité sont valorisés au sein de l’université, c’est un message fort que celle-ci envoie à la société en son ensemble, en terme de valeurs citoyennes, et ce message s’ajoute aux bénéfices réellement apportés sur le terrain. Et ce qui concerne l’enseignement fondamental, le terrain en a grand besoin. »
■ Si vous deviez décrire Schola ULB en 3 mots, lesquels choisiriez-vous ?
Marie-Eve : « Efficacité, convivialité, utilité. »
■ Si vous ne pouviez garder qu’un seul livre dans votre bibliothèque, lequel serait-il et pourquoi ?
Marie-Eve : « Cette question est difficile pour la grande lectrice et romaniste que je suis! Il y a beaucoup de livres que j’ai lus, relus, rerelus et tant aimés. En choisir un me semblerait trahir les autres, ou me trahir moi. Au fond, je crois que si la vie m’imposait de n’en garder qu’un, je n’en garderais pas un seul, ou vraiment s’il le fallait, j’en tirerais peut-être un au hasard des rayons de ma bibliothèque et je serais curieuse de voir lequel! Les livres sont de bons compagnons, des miroirs, des fenêtres sur le monde, monde qu’ils peuvent aussi contribuer à changer. Mais il faut aussi savoir s’en détacher, comme de tout le reste. Mais ai-je vraiment répondu à cette dernière question? »