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Dans le cadre des 35 ans de son Programme Tutorat, Schola ULB vous propose, durant les 5 premiers mois de cette année, de découvrir 5 portraits du mois sous le prisme de ce jubilé !
Pour le deuxième portrait de cette série, nous vous proposons le témoignage de Aïnhoa, la 35ème nouvelle recrue formée en cette année 2025 ! Elle a accepté de partager avec nous ce qui l’a motivée à rejoindre l’aventure du Programme Tutorat et à nous faire un retour sur sa première séance avec ses élèves. Voici son interview : 

 

■ Peux-tu te présenter ?

Aïnhoa : « Je m’appelle Aïnhoa, j’ai 22 ans et je suis actuellement étudiante en troisième année de bachelier en histoire de l’art et archéologie à la Faculté de Philosophie et Sciences sociales à l’Université Libre de Bruxelles. »

 

■ Cette année, le Programme Tutorat de Schola ULB fête ses 35 ans d’existence, tu es la 35ème nouvelle recrue formée de cette année 2025, qu’est-ce que cela te fait ?

Aïnhoa : « Ça fait un peu bizarre de savoir ça (rires) ! Mais cela signifie que je me suis enfin lancée, que j’ai enfin pris mon courage à deux mains pour devenir tutrice ! »  

 

■ Comment as-tu entendu parler de Schola ULB ?

Aïnhoa : « J’ai entendu parler de Schola ULB de plusieurs façons et à différents moments, mais je pense que la première fois que j’ai vu passer une annonce de l’asbl, c’était sur le site Student.be, à un moment où je cherchais un job étudiant. Par la suite, j’ai également vu une affiche à l’ULB, et ma petite amie, qui a été tutrice avec Schola ULB, m’en a également parlé en bien. »

 

■ Qu’est ce qui t’a donné envie de te lancer dans cette aventure ? 

Aïnhoa : « J’aimais beaucoup l’idée d’aider des élèves. À chaque fois que je voyais passer Schola ULB quelque part, que ce soit sur Student.be, dans les brochures, etc., je me disais que ce serait une chouette expérience pour moi et que ce serait super de pouvoir aider des plus jeunes. Mais je n’avais jamais sauté le pas car je ne me sentais jamais assez légitime ou assez confiante. Au final, c’est ma petite amie qui a réussi à me convaincre, et je l’en remercie grandement. De plus, je ne sais pas encore quel master choisir, mais j’avais pensé à certains masters en finalité didactique. Je me suis dit que, malgré le fait qu’être prof et être tutrice sont évidemment deux choses vraiment très différentes, m’engager auprès de Schola ULB pouvait déjà me donner ne serait-ce qu’une petite idée de ce que c’est que de me retrouver face à des élèves. »

 

■  Tu as récemment fait la séance d’information et de recrutement (novembre) ainsi que la formation initiale (janvier). Que dirais-tu aux étudiant·e·s qui hésitent à aller au bout de ces étapes pour concrétiser leur statut de tuteur·rice ? 

Aïnhoa : « J’ai honnêtement trouvé que c’était très chouette et j’ai rencontré des personnes vraiment sympas qui plus est. Pour les étudiant·e·s qui hésitent encore, je dirais simplement que la formation initiale est une super journée et que c’est l’opportunité de rencontrer d’autres étudiant·e·s qui partagent la même envie d’aider. »

 

■  Tu as également déjà suivi une formation complémentaire « Donner du tutorat en français langue étrangère » réalisée par nos partenaires de ULB FLU, comment as-tu trouvé cette formation ? 

Aïnhoa : « J’ai trouvé que la formation était utile et informative mais qu’elle pourrait être plus approfondie. Le français langue étrangère est une matière particulière, et ce tutorat ne se déroule pas forcément de la même manière que pour les autres matières. »

 

■ Auprès d’élèves de quel enseignement souhaites-tu donner du soutien scolaire ? Pourquoi ce choix ? 

Aïnhoa: « Je souhaite donner du soutien scolaire autant à des élèves de primaire qu’à des élèves de secondaire. En secondaire, les matières dans lesquelles je me sens à l’aise pour donner du tutorat sont le français langue étrangère, la biologie ou les sciences inférieures. Il n’y a pas de raison particulière pour ces choix. » 

 

■ Quel groupe d’élèves et dans quelle matière t’a-t-on attribué ? Contente de cette attribution ? »

Aïnhoa : « On m’a attribué un groupe d’élèves en FLE dans le secondaire. Je suis contente de cette attribution, car le FLE était une matière que je voulais vraiment faire pour plusieurs raisons. L’une d’elles est simplement le fait que je savais que j’allais avoir une aide extérieure pour m’aider à préparer au mieux les séances de tutorat. »

 

■ Quand a eu lieu ta première séance et comment te sentais-tu à l’approche de celle-ci ? 

Aïnhoa : « Ma première séance de tutorat a eu lieu le mercredi 12 février et je dois avouer que j’étais vraiment très stressée. Je suis une personne qui, de base, est assez anxieuse et vraiment très timide, même si je le suis de moins en moins avec le temps. En décidant de faire du tutorat, j’ai également pris la décision de vraiment sortir de ma zone de confort et j’en suis fière ! »

 

■ Comment s’est passée ta première séance auprès des élèves ?

Aïnhoa : « Le groupe n’était pas le plus facile mais j’ai réussi à obtenir la coopération des élèves pour les différentes activités que j’avais prévues, ce qui est déjà une victoire en soi ! Malheureusement, je n’ai pas pu toutes les faire, faute de temps. Pour la prochaine séance, je vais faire en sorte de poser d’avantage mieux le cadre avec eux pour que tout se passe au mieux. »

 

■ Que peut-on te souhaiter pour ce quadrimestre dans ce nouveau rôle de tutrice ? 

Aïnhoa : « Je pense qu’on peut surtout me souhaiter bonne chance (rires). »

 

■ Quels arguments citerais-tu pour recommander cette expérience de volontariat à des étudiants qui est à portée d’un clic ? 

Aïnhoa : « Premièrement, le tutorat, c’est avant tout aider des élèves en difficulté, ce qui est déjà un bon argument, selon moi. Ensuite, c’est une expérience humaine très enrichissante : les élèves y gagnent, et les étudiant·e·s volontaires également. Et puis, c’est une belle ligne à ajouter sur un CV. »

 

■ Complétez cette phrase « 35 ans du Programme Tutorat de Schola ULB, c’est… »

Aïnhoa : « c’est 35 ans d’étudiant·e·s qui s’engagent pour aider des élèves, c’est de l’entraide et du partage ! »

 

■ Question bonus :  Quel a été le meilleur cadeau d’anniversaire que tu aies reçu ?

Aïnhoa : « C’est difficile à dire (rires) ! Je pense que le meilleur cadeau est simplement le fait d’avoir pu fêter mon anniversaire avec ma famille chaque année. Ce n’est pas vraiment quelque chose que j’ai reçu, du coup. »